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« Kush », « Khadafi » et « Monkey Tail », des drogues qui ravagent certains pays africains

Les Nations unies ont rapporté mercredi que de nouvelles substances médicamenteuses nocives, telles que le kush, le Khadafi et le Monkey Tail, présentent des risques sanitaires particuliers en Afrique en raison de leurs compositions variées et souvent inconnues.

L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) a averti dans son rapport annuel sur les drogues dans le monde que ces drogues contiennent des mélanges dangereux de produits pharmaceutiques, d’alcool et de solvants.

Les récents rapports mettent en lumière les problèmes croissants liés à la consommation abusive de drogues. En avril, la Sierra Leone a déclaré une urgence nationale en réponse à l’augmentation de l’usage du kush, un mélange synthétique de marijuana, de fentanyl et de tramadol.

Par ailleurs, la Côte d’Ivoire a interdit l’année dernière l’importation et l’exportation de boissons énergisantes contenant du Khadafi, un mélange de tramadol et d’alcool.

Le Monkey Tail, principalement utilisé au Nigeria, est composé de gin artisanal, de graines, de feuilles, de tiges et de racines de cannabis, selon l’ONUDC.

L’organisation a souligné la nécessité pour les pays de renforcer leurs capacités d’analyse scientifique pour aider les forces de l’ordre et les services de santé à faire face à la menace croissante que représentent ces nouvelles drogues.

Bien que le cannabis demeure la drogue la plus consommée, trafiquée et vendue sur le continent, l’ONUDC a noté une augmentation du trafic d’autres substances comme la cocaïne d’Amérique latine, l’héroïne et la méthamphétamine d’Asie du Sud-Ouest, en direction de l’Europe et d’autres régions.

« Les marchés locaux de la drogue en Afrique se diversifient rapidement, passant d’une dominance du cannabis local à une variété de drogues de transit », a déclaré l’ONUDC. Cette diversification aggrave les problèmes de santé existants, d’autant plus que les services de traitement de la toxicomanie sont limités en Afrique de l’Ouest.

L’ONUDC a également signalé que plus de 90 % des saisies mondiales de tramadol au cours des cinq dernières années ont eu lieu en Afrique.

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