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La Zambie sollicite le soutien de la Banque mondiale pour éviter une paralysie économique

Le Président zambien, Hakainde Hichilema, a exhorté, jeudi, le groupe de la Banque mondiale à prendre les décisions et les mesures nécessaires pour aider des pays comme la Zambie à éviter la paralysie économique.

Il est nécessaire que la Banque mondiale prenne une décision sur l’option de tirage différé en cas de catastrophe (Cat DDO), afin d’aider la Zambie à éviter un arrêt économique», a déclaré M. Hichilema lors d’une audience accordée, au palais présidentiel à Lusaka, à une équipe de la Banque mondiale dirigée par la vice-présidente régionale pour l’Afrique australe et orientale, Victoria Kwakwa.

La Cat DDO est une ligne de crédit conditionnelle qui fournit des liquidités immédiates aux pays membres de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) au lendemain d’une catastrophe naturelle.

M. Hichilema a, à cette occasion, souligné que le changement climatique a apporté une nouvelle dimension que le gouvernement n’a pas intégrée dans sa restructuration de la dette et sa programmation de durabilité, et a par conséquent affecté la projection de croissance du pays de 4,7 % pour 2024.

«Notre prévision de croissance était de 4,7 % cette année, mais avec le changement climatique, nous parlons de plus de 2 %. La sécheresse a introduit deux risques nationaux, l’énergie et l’alimentation», a-t-il déploré. Il a ainsi souligné qu’avec le changement climatique, qui affecte l’énergie et l’agriculture, il est nécessaire de rendre l’énergie disponible pour l’irrigation et la sécurité alimentaire.

Le chef de l’Etat zambien estime également que la Banque mondiale avait une tâche ardue pour aider à réparer les dommages causés par le changement climatique par le biais du Cat DDO. «Il est nécessaire de mettre en œuvre ce projet en amont, afin que nous puissions rendre l’énergie disponible pour l’irrigation agricole et éviter un arrêt économique dû au changement climatique dont les dommages pourraient s’aggraver», a-t-il soutenu.

Et M. Hichilema d’expliquer que les principaux domaines d’intervention du gouvernement dans la gestion des effets et des risques de sécheresse sont l’énergie, l’alimentation, l’eau et l’assainissement, ainsi que l’éducation.

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