Clôture de la 10e Session ordinaire du CTS Justice de l’UA
Les travaux de la 10ème session ordinaire du Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) sur la justice « se sont clôturés avec succès, » par l’adoption de son rapport par les ministres africains de la Justice, a indiqué dimanche le ministère de la Justice.
Dans un communiqué, le ministère a fait savoir que l’adoption de ce rapport, lors de la session tenue du 14 au 22 décembre à Zanzibar, en République unie de Tanzanie, avec une participation active de la délégation marocaine, ”constitue une étape importante vers le renforcement de la coopération juridique régionale et la protection des droits de l’Homme,” en particulier en ce qui concerne la lutte contre la violence contre les femmes et les filles et leur autonomisation dans les différents domaines.
Présidée par la Directrice de la coopération internationale et de la communication au ministère de la Justice, Rima Lablaili, qui représentait le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, la délégation marocaine comprenait des experts juridiques du ministère de la Justice, du ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, ainsi que des membres de la Mission permanente du Royaume auprès de l’UA.
La délégation marocaine prenant part à cette session a oeuvré activement, aux côtés des autres délégations, sur la révision et l’examen d’un ensemble de textes juridiques importants, a ajouté le communiqué, notant que parmi ces textes, figure le projet de « la Convention africaine visant à mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles,” qui a été soutenue par le Royaume du Maroc, affirmant son engagement constant en faveur de l’égalité des genres et du renforcement des droits des femmes et des filles en Afrique.
Selon le communiqué, les débats ont focalisé sur l’amélioration du cadre juridique de la convention, en vue de garantir qu’elle soit un outil efficace pour lutter contre la violence basée sur le genre, tout en assurant une protection globale des femmes et des filles, en particulier dans des contextes de conflits et post-conflit.