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Burkina Faso : un soldat reconnaît les faits lors du procès de l’assassinat de Thomas Sankara

Au lendemain de la réouverture du procès de l’assassinat du président « révolutionnaire » du Burkina Faso, Thomas Sankara, un membre du commando a reconnu, mardi 26 octobre, les faits d' »attentat à la sûreté de l’État » et raconté les détails.

Ce soldat, Yamba Élisée Ilboudo, a raconté que le 15 octobre 1987, jour du coup d’État au cours duquel Thomas Sankara et 12 de ses compagnons ont été tués, il se trouvait « au domicile de Blaise Compaoré », porté au pouvoir par le putsch.

C’est chez Blaise Compaoré que « Hyacinthe Kafando, qui nous commandait en tant que chef de sécurité, m’a demandé de démarrer un véhicule pour nous rendre au conseil de l’Entente », le siège du Conseil national de la Révolution où s’est produite la tuerie, a-t-il dit.

Arrivés sur place, Kafando et « Maïga, qui conduisait lui le véhicule de Blaise Compaoré, sont descendus et ont tiré en désordre », a affirmé à la barre le soldat de première classe, aujourd’hui âgé de 62 ans, sans indiquer le prénom de ce dernier. Celui qui affirme être resté dans son véhicule, sans tirer, raconte ensuite les détails de l’assassinat.

Après les premiers tirs, il a vu Thomas Sankara « sortir de la salle de réunion, les mains en l’air, demander ce qui se passe ». « C’est Hyacinthe Kafando et Maïga qui l’ont croisé. Je ne sais pas qui a tiré en premier sur le président Sankara. Il est tombé sur les genoux avant de basculer sur le côté gauche », a-t-il développé.

(médias)

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