Côte d’Ivoire. Plus de 20 tonnes de cannabis et de cocaïne saisies en 18 mois
Plus de 20 tonnes de cannabis et de cocaïne ont été saisies en Côte d’Ivoire durant l’année 2021 et le premier semestre de cette année, rapporte la presse locale.
En 2021, les structures de lutte et de répression contre les drogues et stupéfiants en Côte d’Ivoire ont saisi plus d’une tonne de cocaïne, 10 tonnes de cannabis et plus de 750 tonnes de médicaments de qualité inférieure et falsifiés (Mqif).
Au premier semestre de 2022, ces mêmes acteurs ont déjà saisi plus de deux tonnes de cocaïne, plus de sept tonnes de cannabis et un peu plus de 150 tonnes de Mqif, précise-t-on.
Ces chiffres ont été révélés lundi par le secrétaire général du Comité interministériel de lutte anti-drogue (Cilad), Kouma Yao Ronsard Odonkor, à l’occasion de la cérémonie officielle de la 35-ème Journée internationale de lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogues (Jilatid), célébrée cette année sous le thème «Criminalité transnationale organisée et trafic illicite de drogues ».
Dans son intervention, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a salué l’engagement de tous les acteurs et partenaires internationaux aux côtés de la Côte d’Ivoire dans son combat contre la drogue, relevant que la problématique d’abus et de trafic illicite des drogues est de plus en plus alarmante.
«Notre pays est malheureusement en phase de devenir une forte zone de transit. L’analyse des données sur la drogue révèle que les drogues les plus courantes en Côte d’Ivoire sont le cannabis, les substances psychotropes, ainsi que l’héroïne et la cocaïne», a fait savoir le ministre, cité par le quotidien ’’Fraternité Matin’’.
M. Diomandé a averti que la saisie récente de plus de deux tonnes de cocaïne témoigne de la menace de réseaux criminels sur la sécurité et la santé des populations, et aussi sur les économies des pays africains.
Pour lui, cet état de fait appelle à une riposte appropriée et coordonnée des Etats, et ce à travers des opérations internationales renforcées et pragmatiques. «Cela nécessite la mise en place d’une stratégie commune et adaptée tant au plan législatif qu’institutionnel », a-t-il recommandé.