Côte d’Ivoire. début du procès de l’attentat de Grand-Bassam en 2016
Le procès de plusieurs accusés dans l’attentat jihadiste de la ville balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam, qui avait fait 19 morts dont des ressortissants européens en 2016, s’ouvre mercredi à Abidjan.
Le 13 mars 2016, trois jeunes assaillants avaient remonté la plage de Grand-Bassam, proche d’Abidjan et très fréquentée par des étrangers, puis pris d’assaut plusieurs hôtels et restaurants, tirant à la kalachnikov sur des clients en terrasse avant d’être neutralisés par les forces de sécurité ivoiriennes.
Revendiquée par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), cette attaque jihadiste, la première survenue en Côte d’Ivoire, avait fait 19 morts, dont quatre Français.
« La procédure judiciaire ouverte à la suite de cet attentat, a abouti au renvoi de dix-huit accusés devant le tribunal criminel pour répondre des faits d’actes terroristes, assassinat, tentative d’assassinat, recel de malfaiteurs, détention illégale d’armes à feu et de munitions de guerre et de complicité desdits faits », a précisé il y a une semaine dans un communiqué Richard Adou, procureur de la République d’Abidjan.
Plusieurs dizaines de personnes, dont les trois complices des assaillants morts, ont été arrêtées après l’attentat, notamment au Mali.
En janvier 2017, les soldats de la force française Barkhane avaient capturé un suspect-clé, Mimi Ould Baba Ould Cheikh, considéré par les autorités ivoiriennes comme un des cerveaux de l’attentat et par les autorités burkinabè comme le « chef des opérations » d’une autre attaque qui avait fait 30 morts à Ouagadougou en janvier 2016.