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L’Égypte réduit son objectif de dépendance aux énergies renouvelables pour 2040

L’Égypte a abaissé son objectif de part d’énergies renouvelables dans son mix énergétique pour 2040, le faisant passer de 58 % à 40 %, tout en affirmant que le gaz naturel demeurera un combustible essentiel dans les années à venir.

Avant d’accueillir la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP27), l’Égypte s’était engagée à porter la production d’énergies renouvelables à 42 % de son mix énergétique d’ici 2035, avançant ensuite cet objectif à 2030.

En juin 2024, Mohamed Chaker, alors ministre de l’Électricité, avait dévoilé un plan ambitieux visant à augmenter cette part à 58 % d’ici 2040, objectif qui a depuis été abandonné.

Lors de son discours d’ouverture à la Conférence sur l’énergie du bassin méditerranéen 2024, Bedoui a déclaré : « Le gaz naturel restera une source d’énergie clé dans les années à venir. C’est un message pour nous tous, afin de collaborer à l’augmentation des découvertes et d’attirer davantage d’investissements à travers les appels d’offres pour la prospection, en vue de réaliser de nouvelles découvertes dans une région riche, notamment en gaz naturel. »

Cette dépendance continue aux combustibles fossiles se manifeste alors que l’Égypte tente de rétablir la confiance avec les compagnies pétrolières étrangères, dont les opérations locales ont été ralenties par des retards de paiement de plusieurs milliards de dollars, dus à une pénurie de devises étrangères dans le pays.

La production de gaz du champ de Dahr avait atteint son pic en 2019, à 3,2 milliards de pieds cubes par jour, permettant à l’Égypte de devenir un exportateur net. Cependant, cette production a chuté à 1,9 milliard de pieds cubes par jour au début de 2024, contraignant le pays à augmenter ses importations de gaz via un pipeline le reliant à Israël, ainsi que ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), pour éviter une politique de délestage qui a duré plusieurs mois.

En outre, l’Égypte importe du fioul à haute teneur en soufre, dont les importations ont atteint 255 000 barils par jour en septembre dernier, un niveau le plus élevé depuis au moins 2016.

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