RD Congo. Greenpeace Afrique dénonce l’exploitation forestière illégale
Greenpeace, ONG internationale de protection de la nature, a appelé l’Etat congolais à mettre un terme à l’exploitation forestière illégale, à renforcer les contrôles et à maintenir le moratoire sur les nouveaux permis d’exploitation forestière en RDC.
«Les compagnies forestières, y compris des multinationales, bafouent systématiquement la loi congolaise, en toute impunité. Beaucoup sont impliquées dans le blanchiment du bois à grande échelle”, dénonce cette ONG.
L’ONG a pointé le cas de la société SODEFOR dans le territoire d’Oshwe (ex province du Bandundu) qui exploite du bois sur au moins 2 millions d’hectares, mais ne paye pas des taxes à l’Etat congolais.
« Les compagnies forestières, y compris des multinationales, bafouent systématiquement la loi congolaise, en toute impunité. Beaucoup sont impliquées dans le blanchiment du bois à grande échelle, ce qui prive le Gouvernement des recettes fiscales. L’exploitation forestière illégale a un impact direct sur des millions de citoyens congolais qui dépendent des forêts pour leur subsistance », estime Greenpeace qui soutient aussi que la mise en œuvre du cadre juridique de gestion des forêts congolaises est encore embryonnaire et sélective, et que le cadre de gestion des forêts en Rdc doit-être clarifié.
Pour Greenpeace Afrique, bien que la transformation du secteur forestier en RDC soit nécessaire pour assurer le développement durable, le gouvernement doit annuler tous les permis illégaux actuels, intenter des poursuites contre les contrevenants et publier tous les contrats d’exploitation forestière.