Cameroun. CAN 2021 : vers un report de la compétition ?
Selon une source interne à la CAF, « il n’y a quasiment aucune chance de voir la CAN se jouer en janvier au Cameroun ». « Aujourd’hui la tendance est à report en janvier 2022, appuie-t-elle. Jouer à l’été 2022 n’est pas exclu car la Coupe du monde au Qatar va démarrer le 21 novembre, mais il faut bien étudier le processus médical pour ne pas déstabiliser les équipes africaines à la Coupe du monde », peut-on lire dans le portail de RMC sport.
La crise induite par la pandémie du convid-19 a bouleversé le calendrier des compétitions africaines. La majorité des championnats des pays africains sont à l’arrêt ou ont été simplement annulés, alors que les éliminatoires de la Champions League et de la Coupe de la CAF sont maintenus.
Au niveau des sélections, il reste quatre journées de matchs qualificatifs pour la CAN prévue entre le 9 janvier et le 6 février 2021. Or, ce retard est accentué par le début des qualifications à la Coupe du monde 2022 prévu théoriquement en septembre prochain.
Ce qui laisse supposer que les qualifications de la CAF se poursuivent au mois d’octobre pour disputer la CAN lors de l’été 2021. Une option que le Cameroun refuse pour des raisons d’organisation et de climat.
Pour le moment, le président de la CAF, Ahmad Ahmad s’est montré indécis, préférant gagner du temps en indiquant que son instance se préparer à toutes les éventualités et que tout se décidera par consensus et après consultation.
« Nous ne pouvons pas envoyer nos jeunes à l’abattoir. A nous de voir et de discuter avec nos partenaires commerciaux, avec tous ceux qui coopèrent avec nous dans l’organisation de ces compétitions et nous verrons ensuite. L’urgence définit les priorités », précise le Malgache.
Face à cette crise induite par le Covid-19, le président du Liberia et ancienne star mondiale du football a dressé un portrait pessimiste de l’avenir du football en Afrique qu’il a qualifié de « sombre ».
Lors d’une conférence spéciale organisée par l’Africa Sports Ventures Group, l’ancien international libérien Georges Weah a déclaré : « Le moteur du sport est principalement constitué par les droits d’inscription et les parrainages – là où ils n’existent plus, de nombreux clubs vont s’effondrer et de nombreuses ligues vont fermer définitivement », a déclaré le président Weah.
