Marrakech: Maître Gims lance un appel aux dons pour venir en aide aux migrants
Le rappeur congolais Maître Gims et son épouse DemDem ont lancé un appel aux dons pour venir en aide aux migrants à Marrakech, ville où ils sont installés. A ce jour, le couple a réussi à récolter plus de 22.500 euros.
Maître Gims et sa femme DemDem sont inquiets quant à la situation des migrants qui se retrouvent souvent isolés et livrés à eux-même en cette période de confinement suite aux fermetures des frontières du pays.
Sensible à leur cause, le couple a décidé de lancer un « appel à la générosité » des citoyens à Marrakech, ville où ils résident en ce moment, afin de venir en aide aux migrants. »Nous sollicitons vos dons afin de venir en aide aux migrants situés à Marrakech, qui a du mal à assurer leur subsistance alimentaire due à la fermeture des frontières », souligne cette campagne lancée par la star du rap et sa femme sur les réseaux sociaux.
La cagnotte mise en place a récolté déjà plus de 22.500 euros, à la date du mercredi 6 mai. Avec cet argent, Demdem s’est empressée de composer des paniers repas avec à l’intérieur, du beurre, du café, du bouillon, de la confiture ou encore du concentré de tomate. « Tous les basiques pour faire à manger » a expliqué l’épouse de l’interprète de « Sapés comme jamais ».
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Pour rappel, le Groupe antiraciste d’accompagnement et de défense des étrangers et migrants (GADEM) a récemment demandé « un moratoire sur l’application des dispositions de la loi n°02-03 relatives au séjour des étranger-e-s au Maroc » durant la période de l’état d’urgence sanitaire.
« Comme cela a été soulevé par les acteur-rice-s de la société civile depuis le début de l’état d’urgence, de nombreuses personnes non ressortissantes marocaines se voient de plus en plus isolées et se retrouvent dans des conditions d’extrême vulnérabilité économique, sociale et humanitaire. », souligne l’ONG qui dit avoir reçu des « témoignages de personnes menacées de (expulsion) ou expulsées illégalement de leur logement par leur bailleur-eresse-s en plein confinement ».