Mali: La CEDEAO prête à accorder un an de transition dirigée par un civil
La CEDEAO « trouverait acceptable » l’idée d’un « gouvernement par intérim dirigé par un civil ou un militaire à la retraite » pour une période de transition de « six, neuf, ou douze mois » au Mali, avant l’organisation d’élections dans le pays.
Un délai d’un an maximum, alors que les militaires souhaiteraient, eux, « rester au pouvoir » pendant « trois ans » avant la tenue d’un scrutin, selon les déclarations de la présidence nigériane.
Dans le même communiqué, le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan indique que sa délégation a pu rencontrer l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta. Celui-ci a été libéré ce jeudi par les putschistes.
Les militaires au pouvoir à Bamako réclament également la levée des sanctions prises avant le coup d’État, une décision qui « est entre les mains des chefs d’État de la CEDEAO », a rappelé Goodluck Jonathan.
Il en ressort ainsi que le retour d’IBK au pouvoir fait partie désormais du passé, et que la realpolitik est désormais le mot d’ordre dans la négociation entre le la junte et la CEDEAO.