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Nigeria: les stars appellent à mettre fin à la brutalité policière

Beyonce, Rihanna, Burna Boy, Davido, Kanye West… Plusieurs artistes se sont mobilisés sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences policières qui secouent le Nigeria depuis plus de deux semaines. Florilège.

 

Plus de 1.000 manifestants rassemblés pacifiquement sur un péage à Lagos, capitale économique du Nigeria, ont été dispersés mardi soir par des tirs à balles réelles, après l’entrée en vigueur d’un couvre-feu total imposé pour éteindre le mouvement de contestation populaire qui gagne le pays depuis plus de 10 jours.

25 blessés sont actuellement soignés dans trois hôpitaux de la ville. Ce mercredi matin, l’indignation gagnait la toile, bien au-delà des frontières du Nigeria.

Ainsi, plusieurs stars américaines se sont exprimés sur les réseaux sociaux appelant à mettre fin aux violences policières dans le pays. « J’ai le coeur brisé de voir la brutalité absurde qui a lieu en ce moment au Nigeria. Sars (la Special Anti-Robbery Squad, une unité de la police nigériane) doit cesser. », a écrit la chanteuse américaine sur son compte Instagram.

 

 

« Je ne supporte pas voir la torture et la brutalité qui continuent d’affecter nos nations », a écrit la super star américaine Rihanna sur Twitter. « Mon coeur est brisé pour le Nigeria (…) je suis si fière de votre force et pour ne pas laissez tomber votre combat pour ce qui est juste », a ajouté la chanteuse, à ses près de 100 millions abonnés.

 

 

Rihanna et Beyonce ne sont pas les seules artistes à dénoncer la répression policière au Nigeria. Plusieurs autres célébrités ont également fait entendre leur voix pour soutenir le mouvement EndSars.

 

 

 

 

 

 

 

Les appels à la démission du président Muhammadu Buhari, portés notamment par la star de la musique nigériane Davido et ses millions d’abonnés, se multiplient.

Pour rappel, cette mobilisation inédite au Nigeria est née début octobre sur les réseaux sociaux pour dénoncer les violences policières et s’est peu à peu muée en un mouvement contre le pouvoir en place et la mauvaise gouvernance.

Au moins 18 personnes, dont deux policiers, sont mortes dans ces marches, depuis le début du mouvement.

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