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Vidéo. Maroc. L’apprentissage de la darija comme vecteur d’intégration des migrants

A l’occasion de la Journée Internationale du Migrant, célébrée le 18 décembre, le collectif « Papiers pour tous » lance une campagne de sensibilisation intitulée « Taalem Darija ». Une manière  d’inciter les étrangers non arabophones installés au Maroc à apprendre  la Darija, plus particulièrement les migrant réfugiés et demandeurs d’asile.

 

Apprendre la darija est nécessaire à l’intégration des migrants au Maroc. C’est le crédo du collectif  Papiers Pour Tous, qui lance une campagne de sensibilisation, à l’occasion de la Journée Internationale du Migrant, célébrée le 18 décembre.

Cette campagne intervient suite à la prise de conscience, partagée par ledit collectif, que la quasi majorité des étrangers non arabophones, et plus particulièrement les migrantes et migrants, installés au Maroc depuis plusieurs années, ne parle pas ou parle peu la Darija, consacrant par là même, l’idée d’étrangers en transit et ne cherchant pas à s’intégrer dans le pays d’accueil, le Maroc.

 

 

 » En fait, depuis que le phénomène migratoire au Maroc a commencé à s’imposer comme réalité, la dynamique de défense des migrants, réfugiés et demandeurs d’asile s’est focalisée sur une approche, somme toute légitime, de réclamation des droits (droit à la résidence, droit au travail, droit à l’éducation, droit à la santé, droit à la libre circulation…) en omettant que les étrangers ont également des devoirs envers leur pays d’accueil, notamment l’apprentissage de la langue nationale, facteur essentiel et déterminant dans le processus de leur inclusion dans la société marocaine », indique le communiqué de Papiers Pour Tous.

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