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Interview. Mbemba Diabaté:  » Les temps sont durs pour les artistes subsahariens installés au Maroc »

Malgré la pluie diluvienne qui s’abat sur Casablanca ce jeudi 7 janvier, et le temps maussade, Mbemba Diabaté vous propulse dans un voyage à travers la chaleur de l’Afrique de l’Ouest. Dans le quartier El Oulfa où nous l’avons rencontré, il raconte avec passion comment des instruments de musique traditionnelle comme la Kora, le Xalam ou le Belafon ont été adoptés par les peuplades de la région.  

Issu d’une famille de griots, Mbemba a été biberonné à la Kora depuis sa tendre enfance dans son Casamance natal. Lors d’un voyage en Inde avec l’Orchestre national du Sénégal, il découvre les sonorités de la musique gnoua jouées par des musiciens du Maghreb. 

De retour à son pays, il se penche sur ce style de musique qu’il considère comme profondément africain. Quelques mois après, il plie bagage pour venir s’installer à Casablanca en 2015. Entre les festivals, les diners de gala, et les soirées privées, Mbemba partage la scène avec des musiciens gnaoua et les affaires marchent très bien.  

Malheureusement, la crise induite par le Covid-19 a ruiné plusieurs secteurs, et les artistes marocains et subsahariens sont touchés de plein fouet. “ Tout s’est subitement arrêté. Le téléphone ne sonne plus, et les artistes africains ont tous plongé dans la précarité. Certains sont acculés à demander de l’aide à leurs familles dans le pays, et d’autres veulent rentrer chez eux, mais ils n’en pas les moyens financiers”, regrette Mbemba qui nous en dit un peu plus sur la situation des artistes subsahariens installés à Casablanca. 

 

 

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