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L’Ethiopie plaide pour un règlement pacifique du conflit frontalier avec le Soudan

Le gouvernement éthiopien a réaffirmé mardi son attachement à un règlement pacifique du problème frontalier avec le Soudan.

Les divergences entre l’Ethiopie et le Soudan sur la question de la frontière existaient depuis 100 ans et les deux pays ont essayé de régler le problème de manière pacifique, a affirmé le porte-parole du ministère éthiopien des Affaires étrangères, Dina Mufti.

«Actuellement, les forces soudanaises renforcent leurs présences et avancent dans la région… jusque dans l’arrière-pays éthiopien», a précisé le porte-parole lors d’une conférence de presse.

L’Ethiopie a œuvré patiemment pour résoudre le problème de manière pacifique et par la négociation, a ajouté le porte-parole, rappelant les liens forts et historiques entre les peuples éthiopien et soudanais.

En décembre dernier, le Soudan avait accusé les «forces et milices» éthiopiennes d’avoir attaqué des militaires soudanais au niveau de la frontière entre les deux pays ce qui a fait quatre morts et une vingtaine de blessés.

Pour sa part, Addis-Abeba avait affirmé que plusieurs civils éthiopiens ont été tués par l’armée soudanaise la semaine dernière.

Fin décembre, les deux pays ont organisé des négociations sur le tracé de leur frontière après la rencontre à Djibouti entre le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et son homologue soudanais Abdallah Hamdok en marge du sommet de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD).

La semaine dernière, les membres du côté éthiopien de la commission frontalière commune entre l’Ethiopie et le Soudan ont accusé Khartoum d’avoir violé l’accord signé en 1972 entre les deux pays concernant les questions frontalières.

L’ambassadeur Ibrahim Idris, membre de la Commission, a affirmé que le Soudan a violé l’accord de 1972 qui prévoit une solution à l’amiable aux problèmes frontaliers, appelant Khartoum à respecter cet accord et à trouver une solution à ce problème par le dialogue.

L’accord de 1972 stipule le règlement des différends frontaliers par le dialogue et le respect de la réalité sur le terrain jusqu’à ce qu’un accord définitif soit trouvé, selon les responsables éthiopiens.

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