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Afrique du Sud. L’opposition critique violemment la fermeture des frontières

Le quotidien ‘The South African » est revenu sur les réactions suscitées par la décision prise par le président, Cyril Ramaphosa, de fermer toutes les frontières terrestres du pays pour faire face à la deuxième vague d’infections que connaît le pays.

Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA) a ainsi accusé le gouvernement de vouloir dissimuler son échec dans la gestion des problèmes graves qui se sont manifestés dernièrement au niveau des postes frontières très encombrés par le flux des personnes et des camions de fret, ainsi que le manque de moyens humains et matériels.

Le parti DA a reproché au ministère de l’Intérieur (DHA) de ne pas avoir réussi à gérer la situation de plus en plus précaire au poste de Beitbridge, où les retards dans les permis d’accès ont conduit à une congestion sans précédent, poursuit le journal électronique, signalant que cinq personnes sont mortes en attendant dans les files d’attente.

« À travers cette décision, le gouvernement veut dissimuler son échec dans la gestion des problèmes graves qui se sont manifestés dernièrement au niveau des postes frontières très encombrés par le flux des personnes et des camions de fret », a déclaré la responsable des Affaires intérieures au sein de la DA, Angel Khanyile.

Elle a souligné également que le ministère de l’Intérieur n’a pas réussi à gérer la situation de plus en plus précaire au poste de Beitbridge, où les retards dans les permis d’accès ont conduit à une congestion sans précédent et où cinq personnes sont mortes en attendant dans les files d’attente.

«S’il est évident que la situation à Beitbridge frôlait une crise humanitaire majeure, la réalité est qu’il s’agissait d’une crise provoquée par le bilan médiocre du département de l’Intérieur en matière de gestion des frontières et le manque de prévoyance pour prendre les mesures qui s’imposent», a poursuivi Khanyile.

De son côté, Mbuyiseni Ndlozi, membre de l’Economic Freedom Fighters (EFF), a affirmé que la décision de fermer les frontières est un acte «inhumain» qui «engendrerait une crise humanitaire encore pire que la Covid-19».

Une situation de chaos règne depuis plusieurs semaines aux frontières terrestres sud-africaines, notamment avec le Zimbabwe (Beitbridge) et le Mozambique (Lembobo).

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