La CEDEAO examine l’adhésion du Maroc, de la Mauritanie et de la Tunisie
Les ministres des Affaires étrangères et de la Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont retrouvés à Accra au Ghana, le jeudi 18 février, pour discuter de l’adhésion des Etats tiers au Traité de la CEDEAO. Une réunion présidée par le ministre ghanéen des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Shirley Ayorkor Botchwey.
Suite aux demandes d’adhésion du Maroc, de la Tunisie et de la Mauritanie, la CEDEAO a, lors de son 52è session ordinaire à Abuja au Nigeria le 16 décembre 2017, chargé la Commission de la CEDEAO de se pencher sur le dossier.
Un comité de haut niveau, comprenant les Présidents du Ghana, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Nigéria, avait été mis en place pour répondre aux exigences juridiques et institutionnelles de l’adhésion des pays tiers au Traité de la CEDEAO.
Les ministres des Affaires étrangères et de la Justice de la CEDEAO qui se sont retrouvés au Ghana ont été invités à passer en revue les profondes raisons qui fondent l’intérêt croissant des États tiers à adhérer au Traité de la CEDEAO.
Sur les demandes d’adhésion, le nouveau procureur général ghanéen et ministre de la Justice, Godfred Dame, cité par l’agence de presse GNA a révélé que le Maroc a demandé à adhérer à la CEDEAO en tant que membre à part entière, tandis que la Mauritanie et la Tunisie souhaitent adhérer respectivement en tant que membre associé et observateur, indique le site Koaci.com .
Le ministre Dame a clarifié que la candidature du Maroc a été approuvée en principe lors du sommet des chefs d’État de la CEDEAO en juin 2017 mais qu’elle reste bloquée.