La surpêche, premier dossier brûlant de Ngozi Okonjo Iweala à l’OMC
A peine arrivée, la nouvelle cheffe de l’OMC, Ngozi Okonjo-Iweala, a appelé lundi à débloquer les négociations sur les aides à la pêche, au premier jour d’un mandat historique à la tête d’une institution en crise en pleine pandémie.
« J’arrive dans une des plus importantes institutions du monde et on a beaucoup de travail. Je me sens prête », a lancé la Dr Ngozi, à son arrivée, tôt, à l’élégant siège de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), sur les berges du lac Léman.
La première femme et première Africaine à diriger l’OMC n’a pas perdu une minute et a inauguré en début de matinée une sculpture sur glace représentant des poissons, installée par des ONG, en compagnie de l’ambassadeur colombien Santiago Wills, président des négociations sur les subventions à la pêche, qui sont au point mort.
Welcome to Dr Ngozi Okonjo-Iweala @NOIweala on her first day as WTO Director-General!
She makes history as the first woman and first African to take up this post. pic.twitter.com/WHWZZsA6Ka
— WTO (@wto) March 1, 2021
« Nous avons vraiment le sentiment que la surpêche, la surcapacité et la pêche illégale sont des facteurs qui nuisent à la durabilité. C’est pourquoi il est important (…) que nous achevions les négociations le plus rapidement possible », a-t-elle déclaré, en indiquant que sa présence a pour but d’essayer de soutenir M. Wills pour « tenter de débloquer la situation ».
Elle également placé la journée sous le signe de l’écoute alors que s’ouvre la première réunion du Conseil général (1-2 mars), et qu’elle doit rencontrer aussi les directeurs généraux adjoints, qui ont piloté l’institution pendant les six mois de vacance de pouvoir et une partie de ses équipes.