Suivez-nous sur

AccueilActualité du jour - ArticlesCôte d’Ivoire: décès du Premier ministre Hamed Bakayoko en Allemagne

Côte d’Ivoire: décès du Premier ministre Hamed Bakayoko en Allemagne

Le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko, est mort mercredi à l’âge de 56 ans dans un hôpital en Allemagne « des suites d’un cancer », a annoncé le président de la République Alassane Ouattara dans un communiqué.

Surnommé « Golden Boy » pour ses réussites en affaires, Hamed Bakayoko a ensuite connu une ascension politique qui l’a mené au poste de Premier ministre, qu’il n’aura occupé que neuf mois, avant son décès mercredi.

Personnalité atypique et charismatique, bon vivant, Hamed Bakayoko avait gravi les échelons pour devenir un pilier du régime du président Alassane Ouattara, jusqu’au poste de chef de gouvernement où il avait été nommé le 30 juillet 2020, après la mort, elle aussi brusque, de son prédécesseur Amadou Gon Coulibaly.

Beaucoup voyaient « HamBak » , populaire y compris au-delà de son camp, comme un possible successeur au président Ouattara dans l’avenir.

Rendant hommage à son « fils », le chef de l’Etat l’a qualifié de « grand homme d’Etat », saluant sa « loyauté exemplaire ».

D’abord militant politique, puis homme de médias dans les années 1990, Hamed Bakayoko était devenu ministre au début des années 2000. Il avait été ensuite de tous les gouvernements pendant près de 20 ans.

 

 

Dans l’ombre du RDR

 

Né le 8 mars 1965 à Abidjan, dans une famille de la classe moyenne, ce musulman originaire du Nord de la Côte d’Ivoire, au physique athlétique, s’était intéressé dès sa jeunesse au journalisme et à la politique.

A 25 ans, il avait créé le journal « Le Patriote », qui deviendra le quasi-organe du Rassemblement des Républicains (RDR), le parti d’Alassane Ouattara, auquel il avait adhéré dès sa fondation en 1994.

Il avait ensuite, en 1993, pris les commandes de Radio Nostalgie Côte d’Ivoire, la première radio commerciale du pays, en plein printemps de la presse ivoirienne. Ce qui l’avait rapproché du milieu de la musique et du showbiz, dans lequel il aimait s’afficher.

Après la mort en 2019 de la star du coupé-décalé DJ Arafat, dont il était proche, il s’était montré aux premières loges des funérailles.

Son ascension politique avait vraiment commencé dans les années 2000. En 2003, à 38 ans, il était devenu ministre des Télécommunications et des nouvelles technologies, un poste qu’il gardera dans tous les gouvernements d’union nationale, sous le régime de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Noter cet article :
Aucun commentaire

Laisser un commentaire