Il faut débarrasser le monde des mines terrestres mortelles, exhorte le chef de l’ONU
Le Secrétaire général des Nations Unies a appelé la communauté internationale à s’engager à nouveau en faveur de l’objectif d’un monde sans mines, en insistant sur les efforts pour « faire de cette décennie la dernière où nous devons nous consacrer à cette tâche ».
Dans un message commémorant la Journée internationale pour la sensibilisation aux mines et l’assistance à la lutte antimines, célébrée chaque année le 4 avril, le Secrétaire général, António Guterres, a appelé toutes les nations qui n’ont pas encore adhéré à la Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel « à le faire sans délai ».
Ouvert à la signature en 1997, plus de 160 États sont désormais parties au traité, officiellement connu sous le nom de Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert des mines antipersonnel et sur leur destruction.
« Nous faisons parfois des progrès en matière de déminage pour ensuite les voir revenir en arrière », a déclaré M. Guterres, soulignant que « nous ne pouvons pas nous contenter d’un simple plaidoyer et d’une campagne de sensibilisation aux dangers que représentent les mines terrestres ».
« La Charte des Nations Unies nous appelle à achever le travail : recenser, déminer et détruire ces engins mortels », a souligné le chef de l’ONU.
En plus de tuer et de mutiler aveuglément des milliers de personnes dans le monde, les mines terrestres, les restes explosifs de guerre et les engins explosifs improvisés (EEI) entravent les développements sociaux et économiques, empêchent les agriculteurs de travailler dans leurs champs, ferment les écoles, entravent la reconstruction et bloquent l’acheminement sécurisé de l’aide humanitaire.
Les enfants courent un risque accru de blessures graves et de décès, car ils prennent souvent ces explosifs mortels pour des jouets.