Kenya. Le FMI impose des conditions drastiques en contrepartie d’un prêt
Le Kenya devra se soumettre à des conditions difficiles imposées par le Fonds monétaire international suite à l’approbation d’un nouveau prêt de plusieurs milliards de shilling.
Le prêteur a exigé que tous les fonctionnaires déclarent leur richesse et que le gouvernement à court d’argent rend publics les détails de propriété de toutes les entreprises qui reçoivent des appels d’offres publics afin de freiner le vol généralisé des fonds des contribuables, souligne la publication.
Dans une déclaration annonçant l’approbation d’un prêt de 2,34 milliards de dollars (environ 257 milliards de shillings) au Kenya mardi, le FMI a également identifié neuf entreprises parapubliques clés déficitaires qui subiront une refonte majeure pour arrêter de saigner les deniers publics, rapporte le journal, qui note que « cette déclaration intervient au milieu d’un tollé public face à l’appétit croissant du gouvernement pour de nouveaux prêts dans un contexte de corruption galopante dans le secteur public ».