Ouganda. Les associations de protection de l’environnement mettent en péril le projet pétrolier de Total
La pression qu’exercent depuis plusieurs mois les organisations de protection de l’environnement sur les financiers du projet pétrolier ougandais du lac Albert est en train de porter ses fruits.
Plusieurs institutions bancaires qui s’étaient déjà engagées à financer le pipeline EACOP destiné à acheminer le brut ougandais vers le port tanzanien de Tanga ont renoncé récemment à y participer, mettant en péril la réalisation du projet alors que la décision finale d’investissement a été prise le mois dernier.
Pour contrecarrer le plan de Total et de ses partenaires, des associations de protection de l’environnement telles que Greenpeace ont produit des rapports montrant que les émissions du conduit afficheront 34,3 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an. Pourtant, l’étude d’impact environnemental du projet avait été validée par les autorités ougandaises en décembre 2020.