Ce qu’il faut retenir du sommet de Paris sur le financement des économies africaines
Aux cotés de leur homologue français, 21 chefs d’État et de gouvernement africains avaient fait le déplacement pour ce sommet, ainsi que plusieurs responsables d’organisations continentales (Union africaine, BAD…) et internationales (Union européenne, FMI…).
Objectif : répondre au choc économique sans précédent que représente la pandémie de Covid-19 et mettre en place un vaste plan de relance pour le continent, une sorte de « New Deal » africain comme l’ont qualifié les participants, rapporte Jeune Afrique .
Touchée de plein fouet sur le plan économique et social par la pandémie de Covid-19, l’Afrique a connu une récession en 2020 après un quart de siècle de croissance continue. Selon le Fonds monétaire international (FMI), jusqu’à 285 milliards de dollars de financements supplémentaires sur la période 2021-2025 seraient nécessaires aux pays africains pour renforcer leur réponse à la pandémie.
Pour relever cet immense défi financier, un outil a été au cœur des débats au Grand Palais éphémère, installé sur le Champ de Mars : les droits de tirages spéciaux (DTS) du FMI, qui permettent de fournir des devises aux pays qui en ont besoin sans créer de dette supplémentaire. Le principe d’une émission globale de 650 milliards de dollars de DTS par le FMI – acté avant ce sommet, notamment grâce à l’aval des États-Unis, en mars dernier – a été confirmé.