Environnement. Bénin. la BEI finance le drainage des eaux pluviales dans plusieurs villes
Le gouvernement du Bénin a obtenu un prêt de 140 millions de dollars de la Banque européenne d’investissement (BEI) pour soutenir le secteur de la santé et le développement des systèmes de drainage des eaux pluviales. Les pluies diluviennes qui s’abattent sur l’Afrique de l’Ouest sont classées parmi les effets du changement climatique.
En marge du sommet sur la relance des économies africaines qui s’est tenu le 18 mai 2021 à Paris en France, la Banque européenne d’investissement (BEI) a confirmé l’octroi d’un prêt de 140 millions d’euros à destination du Bénin. Ce financement qui contribuera à la reprise post-Covid-19 est destiné au secteur de la santé et pour l’assainissement pluvial. Le drainage des eaux pluviales représente en effet, un grand enjeu pour le gouvernement béninois qui met en œuvre le Projet d’assainissement pluvial des villes secondaires (PAPVS).
La BEI soutient le projet avec un financement de 110 millions d’euros. Les fonds soutiendront le drainage des eaux pluviales dans les villes de Sèmè-Podji et d’Abomey-Calavi.
La BEI soutient le projet avec un financement de 110 millions d’euros. Les fonds soutiendront le drainage des eaux pluviales dans les villes de Sèmè-Podji et d’Abomey-Calavi. Tel que conçu par le ministère béninois du Cadre de vie et du Développement durable, le PAPVS qui nécessitera en tout un investissement de 424 millions d’euros, bénéficie à six autres villes secondaires, dont Porto-Novo, Bohicon, Natitingou, Abomey, Ouidah et Parakou.
Ces travaux permettront de réduire considérablement les inondations, ainsi que les eaux stagnantes, avec un impact positif sur le développement humain et économique. Le PAPVS devrait contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations et à l’atténuation des effets du changement climatique. La plupart des villes concernées, y compris Abomey Calavi et Sèmè-Podji, sont établies sur la côte ou près de la mer. Le projet contribuera également à réduire la quantité de déchets plastiques atteignant l’océan Atlantique.