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Vidéo. Algérie: coup d’envoi des élections législatives anticipées

Le coup d’envoi des élections législatives anticipées a été donné, samedi, en Algérie, en vue d’élire les 407 députés de l’Assemblée populaire nationale (première chambre du Parlement), pour cinq ans.

Les autorités algériennes ont assuré l’ouverture des bureaux de vote à travers l’ensemble du territoire, pour permettre à plus de 24 millions électeurs de choisir leurs représentants, au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN), trois mois après sa dissolution, par décision du président Abdelmadjid Tebboune.

Depuis mercredi dernier, les opérations de vote se poursuivent pour les nomades au Sahara, ainsi que pour la communauté algérienne à l’étranger.

Ce scrutin est organisé dans un contexte pandémique, étant donné que l’Algérie enregistre ces derniers temps 300 cas d’infection, en moyenne, par jour. L’Autorité nationale indépendante des élections a mis en place une batterie de mesures strictes pour endiguer la propagation du coronavirus pendant la campagne électorale, ainsi que le jour du scrutin.

Cette élection survient également dans un contexte politique tendu marqué par l’empêchement des marches du Hirak notamment à Alger, et la poursuite des arrestations des militants et les activistes du mouvement populaire.

Plus de 22 000 candidats se sont présentés à la course électorale, baptisée officiellement « A l’aube du changement », en 1 208 listes d’indépendants, et 1080 listes représentant 28 partis politiques.

Ces listes sont réparties sur 58 Wilayas (gouvernorats). La Wilaya d’Alger est considérée comme une seule circonscription électorale, dans laquelle la course électorale est organisée pour un nombre de sièges déterminé par la loi, soit un siège pour 120 000 habitants.

 

Le risque est d’avoir une APN sans la participation de la Kabylie où les principales forces politiques ont décidé de boycotter le scrutin. Un troisième « zéro vote » dans cette région, après ceux de l’élection présidentielle et du référendum constitutionnel, n’est pas à écarter.

Le deuxième enjeu est d’élire la première APN, sans fraude. Depuis l’ouverture démocratique d’octobre 1988, la plupart des scrutins ont été entachés de graves fraudes électorales, de l’aveu même des tenants du pouvoir.

(Agences)

 

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