369 migrants secourus dans la nuit à bord de l’Ocean Viking
L’Ocean Viking, le navire de secours en mer de SOS Méditerranée, a recueilli en Méditerranée dans la nuit de dimanche à lundi 369 nouveaux migrants après une sixième opération de secours en quelques jours, a-t-on appris auprès de l’ONG européenne.
Le navire compte désormais 572 rescapés à son bord, précise SOS Méditerranée sur son compte Twitter.
Le dernier sauvetage a concerné un « grand bateau en bois » signalé « en détresse dans la région de recherche et de sauvetage libyenne » dimanche en fin d’après-midi, a déclaré une porte-parole de l’ONG à l’AFP.
Ce bateau a été repéré sur le radar puis visuellement en soirée, et les opérations de sauvetage ont ensuite duré plus de 5 heures. Parmi les 369 personnes secourues à son bord, neuf femmes, un nourrisson, deux enfants et 110 mineurs non accompagnés, selon SOS Méditerranée, originaires notamment d’Egypte, du Bangladesh ou d’Érythrée.
Cette nuit, dans la zone de recherche & sauvetage libyenne, @SOSMedIntl a secouru une grande embarcation en bois qui menaçait de chavirer à tout moment.
369 personnes ont été évacuées en sécurité après +de 5 h d’opération.
572 rescapés sont maintenant à bord de l’#OceanViking. pic.twitter.com/9mETVSDwFR
— SOS MEDITERRANEE France (@SOSMedFrance) July 5, 2021
Dimanche après-midi, l’Ocean Viking était déjà venu en aide à 71 migrants en péril sur une embarcation en bois extrêmement surchargée dans la zone de recherche et de sauvetage maltaise. Ses occupants fuyaient la Libye, qu’ils avaient quittée trois jours plus tôt et, sans eau ni nourriture à bord, étaient épuisés au moment du sauvetage.
Le 1er mai, l’Ocean Viking avait débarqué 236 migrants secourus en mer en Sicile.
Le navire avait ensuite passé plusieurs semaines en cale sèche à Naples, pour des travaux, avant de reprendre la mer de Marseille.
Les Nations unies ont récemment épinglé la Libye et l’Union européenne, leur demandant de réformer leurs opérations de recherche et de sauvetage en mer Méditerranée et affirmant que les pratiques actuelles privaient les migrants de leurs droits et de leur dignité, quand elles ne leur ôtaient pas la vie.