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L’Ethiopie annonce le succès de la 2e phase de remplissage de son méga-barrage sur le Nil

L’Ethiopie a procédé avec succès à la deuxième phase de remplissage de son méga-barrage sur le Nil (Gerd), source de tensions avec ses deux voisins situés en aval sur le fleuve, le Soudan et l’Egypte, a annoncé lundi à l’AFP un responsable éthiopien.

« Le premier remplissage a été effectué l’an dernier, le deuxième est aujourd’hui achevé et sera formellement annoncé aujourd’hui ou demain », a assuré à l’AFP ce responsable sous couvert d’anonymat, en ajoutant que la quantité d’eau stockée était désormais suffisante pour assurer la production d’énergie.

La quantité d’eau stockée dans le barrage, source de tensions avec les voisins de l’Ethiopie situés en aval du Nil, le Soudan et l’Egypte, est désormais suffisante pour assurer la production d’énergie, a-t-il ajouté.

En juillet 2020, l’Ethiopie avait annoncé avoir rempli son objectif de stocker 4,9 milliards de m3 d’eau et prévu une seconde phase à 13,5 milliards de m3.

Il y a désormais assez d’eau pour mettre en opération les deux premières des treize turbines du barrage, a indiqué à l’AFP le responsable éthiopien sans avancer de date précise pour le début de la production d’électricité.

Le méga-barrage, d’une contenance totale de 74 milliards de m3 d’eau, est construit depuis 2011 dans le nord-ouest de l’Ethiopie, près de la frontière avec le Soudan, sur le Nil bleu qui rejoint le Nil blanc à Khartoum pour former le Nil.

Avec une capacité de production d’électricité de 5.000 mégawatts, revue à la baisse par rapport aux 6.500 initiaux, il devrait devenir un des plus grand barrages hydroélectriques d’Afrique.

Depuis le lancement du projet, le Gerd constitue une pomme de discorde entre l’Ethiopie, qui le juge indispensable au développement de ses infrastructures énergétiques, et le Soudan et l’Egypte, tous deux tributaires du Nil pour leurs ressources hydrauliques.

Des discussions entamées sous l’égide de l’Union africaine (UA) n’ont pas permis aux trois pays de parvenir à un accord tripartite sur le remplissage du barrage et sur les modalités d’opérations des retenues d’eau.

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