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JO de Tokyo. Les athlètes africains entrent en scène

Voici les athlètes qui représentent de véritables promesses pour faire briller le sport africain à l’échelle mondiale.  

 

Le Kenya et l’Éthiopie sont pour les épreuves de fond et demi-fond, ce que les États-Unis sont pour le sprint. En raison d’une abondance de talents, ces pays africains sont devenus de grandes nations de l’athlétisme mondial et sont attendus pour rafler plusieurs médailles lors de ces Jo de Tokyo.

 A commencer par la finale du 800 m hommes, et le Botswanais Amos vise sa première médaille d’or dans un tournoi mondial, après une médaille d’argent aux Jeux de Londres. Le Kenyan Emmanuel Korir, spécialiste du 400 mètres, 6e de la finale des Championnats du monde de Doha et auteur de la 6e meilleure performance de l’histoire de la discipline avec un temps de 1’42’05, fait également figure de favoris.  

Ferguson Rotich, lui aussi coureur kenyan, vient compléter ce trio d’Africains susceptible de marquer de leur empreinte la compétition. 

 

Le 1 500 mètres hommes est également une course très attendue. Le Champion du monde en titre, le Kenyan Timothy Cheruiyot visera le titre de champion olympique qui manque à son palmarès. Il devra faire face à la concurrence de son compatriote Charles Simotso, qui l’a battu lors des sélections kenyanes, mais aussi de l’excellent coureur norvégien Jakob Ingerbrigsten (âgé de 20 ans seulement), le champion d’Océanie, l’Australien Stewart McSweyn, tous les deux ayant des records personnels établis sous les 3’30, ou encore le Polonais Marcin Lewandovski et l’Éthiopien Samuel Tefera.   

 Si Jakob Ingerbirgstein et ’Espagnol d’origine marocaine et égyptienne Mohamed Katir, 1er et 4e,  meilleurs performeurs mondiaux (respectivement 12’48’’45 et 12’50’’12, records personnels pour chacun), se sont affirmés comme des prétendants sérieux au podium également sur 5. 000 mètres, ils devront faire face au recordman du monde, l’Ougandais Jushua Cheptegei (12’35’’36), qui, bien qu’étant champion et vice-champion du monde sur 10 000 mètres, n’a pas encore connu de succès mondial sur le 5 000 mètres. 

 Aux côtés de son compatriote Jacob Kiplimo, champion du monde de cross-country et du semi-marathon, ils viseront un doublé pour placer l’Ouganda au sommet des courses de fond.  

Concernant la course reine du 10.000 m, le duo ougandais Cheptegei-Kiplimo sont pressentis pour rafler deux médailles, mais à condition d’écarter leurs concurrents éthiopiens et kenyans. 

Médaillé d’argent puis de bronze aux Championnats du monde de Londres, puis Doha, le Marocain Soufiane El Bakkali s’est installé parmi les meilleurs coureurs du monde du 3.000 m steepl. L’Éthiopien Lamecha Girma s’affirme également comme favori en l’absence du double champion du monde et champion olympique Conseslus Kirupto.  

 

Côté dames, dans la finale du 800 m, les meilleures chances africaines dans la compétition sont l’Ougandaise Halima Nakaayi, championne du monde en titre, l’Éthiopienne Workuwa Getachew, 4e meilleure performeuse de la saison, et la championne du monde de 2013, la Kenyane Eunice Sum, bien qu’âgée de 33 ans.  

 

Dans le 1 500 mètres femmes, la kenyane Faith Kipyegon qui domine la discipline, visera un second titre olympique consécutif, après la victoire finale en 2016 mais aussi le titre de championne du monde en 2018. Toutefois, son duel l’opposant à la Hollandaise d’origine éthiopienne Sifan Hassan, finissant championne du monde devant Kipyegon en 2019, n’a pas fini de tenir toutes ses promesses. Seule outsider dans cette course est l’Ethiopienne  Genzebe Dibaba. 

 

Le 5 000 mètres féminin semble être plié en faveur des athlètes éthiopiennes qui, via Gudaf Tsegay, (14’13’32), Ejgayehu Taye (14’14’09) et Senbere Teferi (14’15’’24), ont réalisé les trois meilleures performances de la saison lors de la finale du 5 000 mètres comptant pour la sélection éthiopienne pour les Jeux olympiques. Cependant, elles devront garder un œil sur la double championne du monde en titre. Il s’agit de la kenyane Hellen Obiri, également vice-championne olympique lors des Jeux de Rio. 

 

À l’image du 5 000m, le 10 000 mètres féminin pourrait être exclusivement dominé par les coureuses éthiopiennes, dans le sillage de Letesenbet Gidey (29’01’’03), également recordwoman du 10 000 mètres avec une performance exceptionnelle réalisée lors des sélections éthiopiennes se tenant à Hengelo, aux Pays-Bas, et répondant à Sifan Hassan qui venait de battre le record du monde (29’06’’82) tous juste deux jours plus tôt, dans la même enceinte. 

 

Enfin, le 3 000 m Steeple aura lieu en l’absence de la meilleure performeuse mondiale de l’année, la Kenyane Noah Neruto, de l’athlète bahreïnien d’origine kenyane Ruth Jebeth, suspendu pour dopage, ce qui a eu pour conséquence de rebattre les cartes pour les Jeux olympiques. 

Cela pourrait profiter à l’Éthiopienne Mekides Abebe, âgée de seulement 20 ans et autrice de la deuxième meilleure performance de l’année, à la Bahreinie Winfried Yavi, double championne d’Asie, vainqueur du championnat arabe sur la distance et 4e des derniers Championnats du monde. 

 

 

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