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Le FMI abaisse légèrement sa prévision de croissance mondiale 2021

Le Fonds monétaire international (FMI) a légèrement abaissé sa prévision de croissance mondiale pour 2021, pointant la pandémie qui continue de faire des ravages dans les pays pauvres où les vaccins peinent à arriver et les ruptures d’approvisionnement qui freinent la reprise tout en alimentant l’inflation.

Le FMI anticipe désormais une croissance mondiale de 5,9% cette année, soit une baisse de 0,1 point de pourcentage par rapport à sa prévision de juillet. Pour les États-Unis, la révision est plus marquée avec une croissance du PIB attendue à 6%, soit 1 point de moins que précédemment anticipé, a-t-il annoncé mardi à l’occasion de ses réunions d’automne.

Le FMI a en revanche revu à la hausse mardi sa prévision de croissance en zone euro pour 2021, à la faveur d’une santé meilleure qu’anticipé pour la France et l’Italie. Il table désormais sur une croissance de 5% pour l’ensemble de la zone euro, contre seulement 4,6% lors de ses précédentes prévisions en juillet.

 

L’Afrique subsaharienne devrait enregistrer en 2021 une croissance économique de 3,7%. Sur le continent, cette croissance ne sera pas répartie de façon égale. Ainsi, selon le FMI, seulement quatre pays enregistreront une croissance supérieure ou égale à 6%. Parmi eux, seul le Botswana enregistrera une croissance à 9,2%, la plus forte du continent, qui sera probablement portée par la reprise de l’activité économique dans le secteur minier, dont le pays est un acteur majeur. Il sera suivi des Seychelles (6,9%), du Burkina Faso (6,7%) et de la Côte d’Ivoire (6%).

Bien que ces perspectives semblent se rapprocher de celles de la Banque mondiale, qui tablaient sur une reprise à 3,3% de la croissance de la région, certaines différences subsistent. Ainsi, alors que la Banque mondiale table sur une croissance à 0,4% pour l’Angola, le FMI estime que le pays d’Afrique australe ne pourra pas sortir de la récession cette année, et devrait afficher une croissance négative à -0,7%. Des perspectives qui ne sont pas sans lien avec la difficulté du pays à se sevrer de la dépendance au pétrole, sur fond de surendettement, alors que des élections législatives et présidentielle sont prévues pour l’année prochaine.

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