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Le Tchad entre la crise environnementale et Boko Haram

Le Tchad risque de « déboucher sur une crise environnementale sévère », particulièrement dans la province du Lac, en raison du changement climatique, des effets néfastes de la crise sécuritaire et des mutations sociodémographiques, a mis en garde l’Alliance des défenseurs des droits humains au Tchad (ADHET).

Cet avertissement a été lancé par le Secrétaire général national de l’ADHET, Abba Daoud Nandjede, qui indique que la province du Lac Tchad est en proie à une sécheresse continue, aggravée par les effets destructeurs de la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram.

L’ADHET préconise de mettre en place un groupe de travail pour mener une étude d’évaluation de la situation environnementale de la province du Lac en vue de trouver des solutions urgentes à même de renforcer la résilience de la région.

Situé dans le centre nord de l’Afrique, le lac Tchad borde quatre pays – le Tchad, le Nigéria, le Niger, le Cameroun et  couvre près de 8% du continent en s’étendant sur six pays : le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, la Libye, le Niger et le Nigéria.

 

 

Depuis les années 60, le lac a perdu 90% de son volume en raison de sa surexploitation et du changement climatique. Les conflits entre les éleveurs et les fermiers se sont multipliés. Les familles qui y vivaient grâce ont migré pour trouver de l’eau.

En septembre 2019, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New-York, le président Buhari a sonné l’alarme.

« Le lac Tchad rétrécit alors que sa population explose. C’est une situation critique. La diminution des terres cultivables et des précipitations sont source de problèmes inédits», a-t-il déclaré.

Face à cette situation, les Nations Unies interviennent au travers de l’assistance humanitaire, l’aide au développement, le respect des droits, tout en luttant contre le terrorisme, selon la Vice-Secrétaire générale Mohammed.

Au cours des deux dernières années, l’ONU a organisé deux conférences de donateurs internationaux, la première à Oslo où 672 millions de dollars d’aide d’urgence ont été promis, et la seconde à Berlin, où 2,12 milliards de dollars, dont 467 millions de prêts concessionnels, ont été annoncés afin d’aider les interventions au Cameroun, Tchad, Niger et Nigéria.

(envr

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