Dakar. L’Exercice « Obangame Express » 2022 pour renforcer la sûreté et la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée
La base navale Amiral Faye Gassama de Dakar a abrité vendredi la cérémonie d’ouverture de l’Exercice maritime multinational dénommé « Obangame Express » 2022.
Cet exercice annuel qui vise à renforcer la sûreté et la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée en soutenant l’opérationnalisation de l’architecture de Yaoundé, est co-organisé avec le commandement des Forces navales américaines pour l’Afrique (US Navaf), en présence des Forces maritimes étrangères dont le Maroc et celles de la sous-région.
Le capitaine de Vaisseau Mamadou Ndiaye a profité de l’occasion pour demander la pérennisation de l’exercice. Pour cette édition 2022, l’exercice comporte trois phases notamment avec une partie formation d’abord, une partie à terre et une partie maritime.
« L’exercice que nous venons d’ouvrir est d’une importance capitale pour les forces maritimes de la sous-région. Nous l’avons préparé avec les partenaires étrangers notamment avec les partenaires des États-Unis. C’est un exercice annuel qui permet de renforcer les capacités des forces maritimes de la sous-région dans certains domaines particuliers, notamment la coordination des opérations mais également les opérations d’inspection des navires, que ce soit des navires de pêche ou d’autres navires de commerce « , a déclaré le Capitaine de Vaisseau Mamadou Ndiaye, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cette édition 2022.
En outre, a-t-il poursuivi « cet exercice devra permettre d’harmoniser nos procédures et de permettre un partage d’informations entre les différents pays qui participent « .
» Il est important parce qu’il permet de renforcer les capacités des éléments des marines de la sous-région et des gardes côtes, parce que nous recevons les pays de la sous-région mais également les partenaires étrangers également les partenaires étrangers notamment la France, le Canada, le Brésil, le Portugal, les Etats-Unis bien évidemment mais nos amis également du Maroc », a-t-il ajouté.
L’exercice se poursuivra jusqu’au 18 mars. Des unités navales américaine, espagnole, marocaine, gambienne et sénégalaise, soutenues par deux avions de patrouille maritime des Etats-Unis et du Sénégal participent aux manœuvres, avait indiqué un communiqué de la Direction de l’information et des relations publiques des Armées au Sénégal (DIRPA).
Soulignant l’importance que porte cet exercice dans le cadre du renforcement des capacités, le Capitaine de Vaisseau Mamadou Ndiaye a appelé à faire perpétuer son organisation.
« Les défis auxquels nous faisons face, conjugués aux contraintes financières et logistiques, ne devraient pas constituer un frein pour la pérennité de cet exercice, au contraire ils devraient être une motivation supplémentaire au delà de l’organisation de cet exercice à conduire des opérations conjointes et combinées entre nos forces surtout celles de la sous-région », a-t-il dit.
Pour cette édition, l’exercice comporte différentes activités regroupées autour de trois phases, avec notamment une partie à terre et qui concerne les formations et entrainements des personnels des marines participants d’abord, une partie en mer qui permettra d’éprouver l’architecture opérationnelle du code de conduite de Yaoundé et une partie maritime.
Cette édition comporte aussi une dernière phase par la tenue d’un symposium qui permettra d’avoir des discussions de haut niveau sur les problématiques et défis majeurs relatifs à la sûreté maritime dans la sous-région.