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Tunisie. Le déficit courant s’aggrave

Le déficit courant en Tunisie devrait s’aggraver pour avoisiner 10% du PIB en 2022, contre 6,8% prévu initialement et 6,1% en 2021, selon le Gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Marouane El Abassi.

Cité par les médias locaux, le responsable a fait état de fortes pressions sur les équilibres globaux, non encore remis des effets de la crise sanitaire, notamment le secteur extérieur, relevant qu’un élargissement sensible du déficit commercial est prévu en raison de la dépendance des importations tunisiennes de produits stratégiques (énergie et céréales) de la zone de conflit russo-ukrainienne, conjuguée à la flambée sans précédent des cours de pétrole (113 dollars le baril Brent le 17 mai, avec un pic de 128 dollars le 8 mars).

Toujours selon le gouverneur, la crise russo-ukrainienne générera également une augmentation conséquente de la facture énergétique, un alourdissement de la facture alimentaire (la zone de conflit a fourni 42% de l’approvisionnement de la Tunisie en céréales en 2021) ainsi qu’un impact négatif sur les exportations des secteurs manufacturières en relation avec le ralentissement attendu de la demande en provenance de la zone euro ».

Elle sera par ailleurs à l’origine « d’effets négatifs sur les recettes touristiques en provenance des pays de la région du conflit, sachant que le marché russe a fourni des revenus de près de 800 MD (1 euro = 3,2 dt) pour environ 630 mille arrivées en 2019 et d’un accroissement des coûts de transport maritime et des frais d’assurance.

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