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RDC. L’Union africaine appelle à un « cessez-le-feu immédiat » dans l’Est du pays

L’union africaine (UA) a appelé, dimanche, à un « cessez-le-feu immédiat » dans l’Est de la République démocratique du Congo où les rebelles du M23 se sont emparés d’importantes cités proches de l’Ouganda.

L’organisation continentale appelle à s’engager dans un « dialogue constructif » et « intercongolais » qui se tiendra à Nairobi (Kenya) du 4 au 13 Novembre 2022.

Dans un communiqué conjointement signé par le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et le Président Sénégalais Macky Sall, président exercice de l’organisation, l’UA se dit « profondément préoccupée » par la « détérioration » de la situation sécuritaire dans la région où des milliers de civils ont fui les combats.

Les deux personnalités appellent « toutes les parties à un cessez-le-feu immédiat, à respecter le droit international, la sécurité des civils et la stabilité aux frontières de tous les pays de la région », souligne le communiqué.

Elles disent soutenir la feuille de route de Luanda (Angola) « visant à normaliser les relations politiques entre la RDC et le Rwanda ».

Dans le même communiqué, Mahamat et Sall encouragent le Président angolais Joâo Lourenco à « poursuivre sa mission en tant que facilitateur d’un dialogue constructif entre les deux pays frères ».

 

 

La RDC a décidé samedi d’expulser l’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa, Vincent Karega. La décision a été prise après une percée des rebelles du M23 sur la ligne de front le week-end. Les rebelles ont pris le contrôle des cités de Kiwanja et Rutshuru plus de 4 mois après la prise de la cité de Bunagana à la frontière avec l’Ouganda.

Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir les rebelles du M23, ce que Kigali dément et accuse pour sa part l’armée congolaise de collision avec les rebelles Hutu rwandais des FDLR basés dans l’Est congolais depuis près de 30 ans. Un rapport des Nations unis a certifié les accusations de Kinshasa et en partie celles de Kigali. Elles ont été renforcées par un autre rapport de l’ONG américaine Human Right Watch (HRW).

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