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L’exploitation d’une mine d’uranium suspendue par la justice nigérienne

La justice nigérienne a ordonné la suspension de l’exploitation d’une mine d’uranium canadienne dans le nord du Niger qui a été assignée en justice par des organisations de la société civile pour faire évaluer son impact environnemental, a indiqué mardi une source judiciaire.

Nous « ordonnons à la société des mines de Dasa (SOMIDA SA), la suspension de l’opération d’exploitation de la mine sise sur le site EMOLES 4 », a indiqué lundi le Tribunal de Grande instance d’Agadez (centre-ouest).

Cette décision intervient après l’assignation en justice le 3 janvier par un collectif d’organisations de la société civile de la région d’Agadez de l’entreprise canadienne Global Atomic, actionnaire de la Société des mines de Dasa (SOMIDA).

Ce collectif exige « la reprise » et « l’expertise » de l’étude d’impact environnemental qui, affirme-t-il, a été « bâclée » et faite « sans la participation de la population concernée ».

Le collectif d’organisations a également demandé à la compagnie canadienne de publier son « cahier des charges » – comprenant les retombées positives sur les populations – et leur implication dans son « suivi ».

« Le juge a déclaré toutes nos revendications bien fondées et a rendu une décision qui nous est favorable », s’est félicité Barka Alhassan, dirigeant du collectif.

SOMIDA a « 15 jours pour faire appel » de cette décision.

Le 10 août 2022, l’Etat du Niger et Global Atomic ont créé la SOMIDA, dotée d’un capital de deux milliards de francs CFA (3 millions d’euros), dont 80% sont détenus par la compagnie canadienne et 20% par l’Etat du Niger.

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