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AccueilActualité du jour - Articles«L’accélération» de la ZLECAf entre le marteau des instabilités politiques et l’enclume de la conjoncture internationale.

«L’accélération» de la ZLECAf entre le marteau des instabilités politiques et l’enclume de la conjoncture internationale.

La zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui doit réunir 1,3 milliard de personnes et devenir le plus grand marché mondial avec un PIB combiné de 3.400 milliards de dollars. Le 36ème sommet de l’Union africaine, qui se tiendra à Addis-Abeba, portera sur l’accélération de la mise en œuvre de la Zlecaf.

Le but de cette zone est de favoriser le commerce intra-africain, d’attirer des investisseurs et de créer des emplois. Cependant, certains pays africains sont encore réticents à l’idée d’ouvrir leurs frontières, notamment à cause des craintes d’un afflux incontrôlé de personnes, ce qui crée des divergences sur le continent.

Tous les pays de l’UA, à l’exception de l’Erythrée, y ont adhéré, mais les discussions achoppent sur le calendrier des réductions des droits de douane, notamment pour les pays les moins développés.

Economies en difficulté

Ce sommet «va se tenir à un moment particulièrement délicat pour le continent», souligne par ailleurs l’organisation International Crisis Group.

«L’invasion de l’Ukraine et les sanctions internationales ont ébranlé les économies africaines et plongé nombre d’entre elles dans de graves difficultés», poursuit l’ICG.

Si le continent reste toujours le théâtre d’affrontements armés, notamment dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) ou dans le bassin du lac Tchad, l’un des conflits les plus meurtriers au monde, la guerre au Tigré (nord de l’Ethiopie) – qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts selon l’UA – a pris fin en novembre dernier, avec la signature d’un accord de paix sous l’égide de l’Union africaine.

Le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, trois pays dirigés par des militaires issus de coups d’Etat, ont demandé le 10 février la levée de leur suspension de l’UA. Mais «la réintégration de ces juntes au sein de l’UA serait un renoncement total», selon M. Handy.

Au moins 35 présidents et quatre Premiers ministres participeront au sommet, selon le gouvernement éthiopien.

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