Les femmes africaines extrêmement affectées par le changement climatique, selon Bourita
Lors d’un déjeuner-débat organisé par le Maroc et l’Union africaine, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a affirmé que les femmes africaines, qui sont l’épine dorsale de la sécurité alimentaire du continent, sont extrêmement affectées par le changement climatique.
Elles souffrent le plus des conflits, de la violence et des déplacements forcés résultant du changement climatique, notant qu’elles ne participent pas pleinement aux processus décisionnels liés à l’adaptation et à l’atténuation. Il a rappelé que les chefs d’État africains se sont engagés à promouvoir les politiques et les mesures en matière d’adaptation requises, qui soient aussi des catalyseurs pour une transformation structurelle profonde sur les plans économique et social en Afrique. M. Bourita a souligné que pour une adaptation et une atténuation efficaces, il est nécessaire de tenir compte des effets sexospécifiques du changement climatique et d’encourager la participation des femmes.
Enfin, il a affirmé que l’agenda FPS n’est pas un plan technique, mais une plate-forme politique et un programme d’action transformateur qui implique les États et d’autres parties prenantes, y compris la société civile, le monde universitaire et le secteur privé.