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Africa50. Signature à Lomé d’accords pour l’investissement dans les infrastructures en Afrique

D’éminents investisseurs africains et internationaux ont signé des accords de souscription d’actions et des lettres d’intention pour la première clôture du Fonds d’accélération pour les infrastructures (IAF) d’Africa50.

Cette collaboration historique réunit dix-sept investisseurs institutionnels africains, dont des fonds souverains et des institutions financières, ainsi que deux investisseurs internationaux. L’événement, qui s’est tenu lors du Forum Infra for Africa à Lomé, marque un moment sans précédent pour le continent africain.

Le Fonds d’accélération pour les infrastructures d’Africa50 a pour objectif de combler le déficit de financement dans le domaine des infrastructures en Afrique. Il investira dans des projets d’infrastructure essentiels tels que l’énergie, les transports, les télécommunications et l’eau. La participation de nombreux investisseurs institutionnels africains démontre leur volonté de jouer un rôle clé dans le développement économique de l’Afrique en établissant des partenariats mondiaux.

Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement, a souligné l’importance de cette initiative et a souligné le rôle crucial que jouera Africa50 en mobilisant les actifs financiers mondiaux pour soutenir le développement du continent.

Les représentants des investisseurs, tels que le Nigeria Sovereign Investment Authority, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique et la Banque ouest-africaine de développement, ont tous exprimé leur engagement en faveur du développement durable et de la croissance économique en Afrique à travers leur participation au Fonds d’accélération pour les infrastructures.

Le directeur général d’Africa50, Alain Ebobissé, a souligné que cet engagement massif des investisseurs institutionnels africains marque le début d’une nouvelle ère de collaboration et d’investissement dans le secteur des infrastructures en Afrique. Il a exprimé sa vision d’une transformation du paysage des infrastructures en Afrique, en mobilisant les ressources financières africaines pour favoriser la prospérité, la création d’emplois et le développement durable pour tous les Africains.

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