Le sommet des Brics s’ouvre dans une Afrique du Sud en quête d’influence
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, accueille à Johannesburg ses homologues brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, et chinois, Xi Jinping. L’Inde est représentée par son Premier ministre, Narendra Modi, et la Russie par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour crime de guerre en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine participe en visioconférence. La question de l’élargissement divise surtout l’Inde et la Chine, les deux économies les plus puissantes du bloc.
Pékin veut développer son influence alors que Delhi se méfie des intentions de son rival régional. « À long terme, la rivalité entre la Chine et l’Inde est probablement le principal défi auquel les Brics seront confrontés », poursuit Jannie Rossouw. Par ailleurs, le processus de décision au sein du bloc, qui requiert un consensus, constitue un « obstacle majeur » sur la question d’une possible expansion, souligne Jakkie Cilliers, de l’Institut d’études sur la sécurité à Pretoria. Une cinquantaine de chefs d’État « amis des Brics » sont attendus au sommet, ainsi que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.