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En Côte d’Ivoire, la récolte de cacao menacée par les fortes pluies

Dans certaines zones, les précipitations enregistrées depuis le début de l’année ont été de 20 à 40 % supérieures à la moyenne de 1991 à 2020, selon les chiffres de l’agence météorologique ivoirienne Sodexam. Or, le cacao a besoin d’une subtile alternance entre ensoleillement et précipitations pour s’épanouir pleinement.

Premier producteur, la Côte d’Ivoire fournit environ 40 % du cacao mondial. Dès juillet, anticipant une mauvaise année, elle a suspendu la vente des contrats d’exportation. Résultat : les prix du cacao battent des records sur les marchés financiers.

A Londres, la tonne de cacao culminait le 10 novembre à 3 478 livres sterling (près de 4 000 euros), un record depuis 1989, tandis qu’à New York, elle a dépassé la barre des 4 000 dollars, au plus haut depuis fin 1978, soit quarante-cinq ans. Après les pluies, la situation pourrait rester critique, puisque la résurgence du phénomène climatique El Nino fait craindre des périodes de sécheresse prolongée en Afrique de l’Ouest.

Mais en attendant une éventuelle répétition du phénomène la saison prochaine, les producteurs s’inquiètent pour leurs finances à court terme. En Côte d’Ivoire, le prix d’achat bord champ du cacao est fixé par le gouvernement. A 1 000 francs CFA le kilo (1,5 euro), il est plus élevé cette année que lors des dernières saisons, mais la faiblesse des volumes va provoquer un manque à gagner pour de nombreuses familles. Selon la Banque mondiale, le cacao fournit un revenu à un cinquième de la population ivoirienne.

(Médias)

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