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Soudan. Al-Burhan et Hemedti acceptent de se rencontrer sous l’égide de l’IGAD

Les généraux rivaux soudanais Abdel Fattah Al-Burhan, président du Conseil souverain de transition de la République du Soudan, et son adversaire Mohamed Hamdan Dagalo (alias Hemedti), commandant des Forces de soutien rapide (RSF), ont convenu de tenir une réunion en face à face. L’IGAD devrait effectuer des préparatifs et désigner une équipe de diplomates et interlocuteurs de haut niveau pour les pourparlers.

Après une réunion samedi à Djibouti, les dirigeants des États membres de l’IGAD ont chargé Workneh Gebeyehu (Ph.D.), le secrétaire exécutif de l’IGAD, de « présenter, dans les plus brefs délais au Conseil des ministres de l’IGAD, un candidat ou des candidats pour la nomination en tant qu’Envoyé spécial de l’IGAD au Soudan, relevant du Secrétaire exécutif », et également de « coordonner et diriger les efforts de médiation de l’IGAD conformément à la Feuille de route de l’IGAD pour le processus de paix au Soudan ».

Selon le communiqué publié par l’IGAD le 9 décembre, les deux généraux ont également accepté les propositions de l’Assemblée de l’IGAD en faveur d’un cessez-le-feu inconditionnel et de la résolution du conflit par le biais d’un dialogue politique.

La 41e Assemblée extraordinaire de l’IGAD s’est tenue le même jour à Djibouti en présence des dirigeants de tous les pays membres ainsi que de l’UA et de l’ONU. Le Premier ministre Abiy Ahmed, l’Envoyé spécial américain Mike Hammer, Moussa Faki Mehmet et l’ambassadeur d’Arabie saoudite Faisal Bin Sultan Al-Qabbani étaient également présents. Alors qu’Al-Burhan était présent, Hemedti ne l’était pas.

Outre la médiation des pourparlers entre les deux généraux, l’assemblée générale de l’IGAD a également « décidé d’accélérer les efforts pour organiser un dialogue civil soudanais inclusif et dirigé par les Soudanais, facilité par l’IGAD et l’UA, visant à forger un consensus national en vue de la formation d’une transition dirigée par des civils qui aboutira à la tenue d’élections ouvertes, transparentes et démocratiques », indique le communiqué.

Le processus de médiation unifié et ancré en Afrique sera coordonné au niveau des efforts nationaux, régionaux, continentaux et internationaux sous les auspices de l’IGAD et de l’UA.

 

(Médias)

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