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Les Touaregs déclarent un blocus sur des axes routiers principaux dans le nord du Mali.

Les séparatistes touaregs ont annoncé hier, mercredi, qu’ils ont imposé un blocus sur les routes principales du nord du Mali, où l’armée a repris certaines zones au cours des dernières semaines.

L’alliance « Cadre Stratégique Permanent pour la Paix, la Sécurité et le Développement », qui regroupe des groupes armés, a déclaré dans un communiqué avoir « imposé un blocus complet sur les axes s’étendant de la frontière algérienne à Menaka, Kidal, Gao, Tombouctou et Toudeni », qui sont les principales villes du nord, s’étendant sur une vaste région entre la Mauritanie, le Mali et le Niger.

Le communiqué de l’alliance précise que ce blocus « concerne tous les produits et tous les types de transports ».

Les groupes dominés par les Touaregs ont perdu le contrôle de plusieurs zones au cours des dernières semaines, dans une offensive de l’armée malienne – atteignant son apogée mi-novembre – reprenant Kidal, considérée comme un bastion des indépendantistes et un enjeu souverain majeur pour l’État central.

Après la prise de contrôle de Kidal par l’armée gouvernementale, le « Cadre Stratégique Permanent » a déclaré que « la lutte continue » et a affirmé que son retrait de la ville était « pour des raisons stratégiques ».

Les forces aériennes de l’armée malienne, notamment des avions et des drones, ont permis de progresser contre les combattants qui ne disposent pas d’équipements de ce type.

Les forces maliennes ont également bénéficié du soutien du groupe russe Wagner, selon les combattants et des responsables locaux, bien que le Conseil militaire nie la présence du groupe de sécurité russe spécial dans le pays.

L’attaque dans le nord du Mali a entraîné des accusations contre les forces maliennes et leurs alliés russes de violations des droits de l’homme contre les civils, que les autorités maliennes nient systématiquement.

D’autre part, l’armée malienne a déclaré dans un communiqué hier soir qu’elle était « informée de l’indignation concernant l’enlèvement de certains de ses éléments » lors d’une attaque de groupes armés la semaine dernière à Farabougou (centre), qualifiant cet acte de « lâche » et commis « pour affaiblir le moral » des soldats.

Elle a affirmé que « tous les efforts seront déployés pour permettre aux otages de retrouver leur liberté », sans révéler l’identité des soldats détenus ni leur nombre.

L’armée gouvernementale avait annoncé le 14 décembre la repousse d’une « attaque terroriste » le 12 décembre contre cette base sans pertes humaines, mais des sources locales ont déclaré à l’AFP que des dizaines de soldats et de civils maliens ont été tués.

 

(Source: AlJazeera)

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