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Près de 500 rhinocéros braconnés en Afrique du Sud en 2023

Au total, 499 rhinocéros ont été tués en 2023 pour leurs cornes en Afrique du Sud, a révélé, mardi, la ministre des Forêts, de la Pêche et de l’Environnement, Barbara Creecy.

S’exprimant lors d’un point de presse pour la présentation des statistiques sur le braconnage des rhinocéros au cours de l’année dernière, Mme Creecy a déclaré que le gouvernement est profondément préoccupé par cette tendance alarmante et appelle à des efforts intensifiés pour lutter contre le trafic d’espèces sauvages.

La province de KwaZulu-Natal (KZN) et en particulier le parc Hluhluwe-iMfolozi étaient les plus touchés par le braconnage, entraînant la perte de 307 rhinocéros, précise-t-elle. «Il s’agit de la perte la plus élevée due au braconnage dans cette province. Alors que le KZN a enregistré 49 arrestations et la saisie de 13 armes à feu, les équipes multidisciplinaires continuent de travailler sans relâche pour tenter de ralentir cette pression incessante», note-t-elle.

Par rapport à l’année précédente, le nombre de rhinocéros braconnés en 2023 a augmenté de 51 de plus, pour atteindre un total de 499. La majorité des incidents se sont produits sur des propriétés publiques, représentant 406 rhinocéros, tandis que 93 rhinocéros ont été tués dans des propriétés privées telles que des parcs, des réserves et des fermes, révèlent les statistiques.

Le parc national Kruger (KNP) a notamment connu une diminution de 37 % des incidents de braconnage, avec 78 rhinocéros braconnés en 2023, précise-t-on.

Pour faire face à l’escalade de la crise du braconnage, la ministre a expliqué que son département a mis en œuvre diverses mesures. «Dans le cadre du programme de lutte contre la pauvreté, des surveillants des communautés voisines ont été employés pour patrouiller la clôture ouest du parc national Kruger, le plus grand d’Afrique du Sud», souligne-t-elle.

Mme Creecy a souligné l’importance des partenariats entre les secteurs public et privé, ainsi que les secteurs de la finance et des transports, dans la lutte contre le trafic international d’espèces sauvages. «Des partenariats ont été formés dans le but de renforcer les efforts visant à réduire la demande de cornes de rhinocéros et d’autres produits issus de la faune sauvage», a-t-elle indiqué.

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