La Corée du Sud annonce des milliards de dollars d’investissements pour l’Afrique
Le président Yoon Suk Yeol promet un colossal budget d’aide et de soutien à l’investissement pour le continent, à l’heure où le pays vise une intensification des relations économiques avec l’Afrique.
À l’ouverture du sommet, Yoon Suk Yeol s’est engagé à ce que la Corée du Sud double son aide publique au développement en faveur de l’Afrique pour atteindre 10 milliards de dollars d’ici à 2030, et à fournir 14 milliards de dollars de financements à l’exportation pour aider les entreprises coréennes à développer leurs échanges commerciaux et leurs investissements sur le continent.
«Nous contribuerons également activement aux efforts d’intégration économique régionale de l’Afrique par le biais de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui a été lancée en 2019», a déclaré Yoon Suk Yeol.
«Une myriade de projets viables»
Yoon Suk Yeol s’est également engagé à «accélérer la conclusion d’accords» sur de nombreux autres partenariats commerciaux. La Corée du Sud est désireuse d’étendre sa coopération en matière d’infrastructures et d’énergie avec les pays africains mais veut aussi contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, a indiqué Yoon Suk Yeol. Il a cité notamment des projets tels que la centrale géothermique d’Olkaria au Kenya et la construction du système de stockage d’énergie par batterie en Afrique du Sud.
Yoon Suk Yeol avait indiqué plus tôt à l’AFP qu’il existait «une myriade de projets viables pour lesquels la Corée et l’Afrique peuvent collaborer dans tout le secteur des infrastructures». Cela pourrait inclure «la construction de routes, de chemins de fer, d’aéroports et de ports, des systèmes de villes intelligentes, y compris des transports intelligents, et l’établissement de plans directeurs», avait-il ajouté.
La Corée veut aussi collaborer avec le continent africain pour avoir accès à ses abondantes ressources minérales, comme le cobalt ou le platine, importantes pour des secteurs technologiques allant de la fabrication de véhicules électriques à l’industrie de la défense.
Avec son secteur des semi-conducteurs de pointe, la Corée du Sud «est une puissance manufacturière de haute technologie, mais dépend fortement des importations pour plus de 95% de ses besoins en minéraux bruts», avait indiqué Yoon Suk Yeol à l’AFP dans des déclarations écrites fournies par la présidence.
AFP