Côte d’Ivoire. construction de nouveaux postes-frontières pour mieux gérer les migrations
Le gouvernement ivoirien s’est engagé à construire de nouveaux postes-frontières dans le cadre du renforcement de ses capacités opérationnelles en matière de gestion des migrations et des frontières grâce à un projet mis en œuvre par l’Organisation internationale pour la migration (OIM).
La pose de la première pierre dans le cadre de ce projet s’est effectuée mercredi dans le département de Zouhan-Hounien (ouest), précisément à Dohouba, localité frontalière avec le Liberia.
Ce poste-frontière est le premier de quatre nouveaux postes-frontières devant être créés : l’un dans le nord à Doubasso (département de Tengrela) et trois dans l’ouest à Dohouba (Zouhan-Hounien), Gbeunta (Danané) et Péhékan-Barrage (Toulepleu).
Ce projet vise à améliorer le contrôle des mouvements transfrontaliers en Côte d’Ivoire et à renforcer les capacités des autorités frontalières face aux menaces transfrontalières tout en favorisant la coopération internationale pour une gestion plus efficiente des migrations.
Le 12 juin, le gouvernement ivoirien a adopté une Politique nationale de gestion intégrée des frontières, un document dont la mise en œuvre devrait permettre de faire face efficacement à plusieurs problèmes liés à la gestion frontalière.
Il fixe le cadre de référence de l’ensemble des actions de l’Etat consacrées à la sécurisation des frontières et à l’amélioration du cadre de vie des populations vivant dans ces espaces stratégiques.
Il est articulé autour de la coopération transfrontalière, la délimitation et la démarcation des frontières nationales, la sécurisation des zones frontalières et le renforcement des capacités des acteurs frontaliers.
La Côte d’Ivoire accueille de nombreux migrants, principalement de la sous-région ouest-africaine. Sur une population de 29,3 millions d’habitants, le pays compte 78% d’Ivoiriens et 22% d’étrangers, selon une estimation de l’OIM.