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RDC. Environ 200.000 déplacés par les récents combats dans l’est du pays

Environ 200.000 personnes ont été déplacées dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) en raison des combats intenses entre l’armée congolaise et des groupes armés depuis novembre 2024, a révélé mercredi le Programme alimentaire mondial (PAM).

Selon la même source, les combats, impliquant des rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) et d’autres groupes armés qui ont violé un accord de cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août 2024, ont jusqu’à présent entraîné le déplacement de quelque 200.000 personnes.

La situation humanitaire, marquée par des crises prolongées et aggravées suite à l’intensification des conflits, continue de se détériorer en particulier dans l’est du pays, s’alarme l’agence onusienne.

Selon une analyse récente, la RDC reste l’un des pays les plus touchés par l’insécurité alimentaire à l’échelle mondiale, avec environ 25,6 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire, dont 6,2 millions dans les trois provinces de l’est du pays, à savoir le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et l’Ituri, confrontées à une insécurité alimentaire aiguë.

Le PAM a déclaré avoir intensifié ses opérations d’urgence pour venir en aide aux personnes déplacées à l’intérieur du pays, aux réfugiés et aux communautés hôtes dans les provinces les plus touchées.

De violents affrontements ont opposé ces derniers jours l’armée congolaise au groupe armé anti-gouvernemental du M23 dans l’est, faisant des dizaines de blessés et provoquant de nouveaux déplacements de populations, ont indiqué des sources locales et des ONG.

Soutenu par le Rwanda, le M23 s’est emparé depuis sa résurgence fin 2021 de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC, riche en ressources naturelles et déchiré depuis 30 ans par des conflits.

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