HRW accuse Chypre d’avoir violemment refoulé des migrants
Selon Human Rights Watch, les autorités chypriotes auraient usé de la force et de « tactiques coerctivies » pur refouler quelques 200 migrants qui provenaient du Liban.
Les migrants ne sont pas les bienvenus à Chypre. Le gouvernement de cette île située à l’est de la mer Méditerranée userait même de violence policière et de stratagèmes de dissuasion pour empêcher tout arrivage de bateaux de migrants.
Dans un enquête publiée par l’ONG Human Rights Watch, Chypre aurait refoulé environ 200 migrants arrivant du Liban à bord de septe embarcations, rapporte le site spécialisé dans les questions migratoires ingomigrants.net. L’ONG américaine accuse de plus le gouvernement de Nicosie d’user de violences policière selon plusieurs témoignagnes recueillis par l’association.
Mais ce qui revient le plus dans le rapport rendu public par HRW est la stratégie utilisée par Chypres pour dissuader les migrants d’accoster sur cette île. Chypre utiliserait ainsi la technique du « pushbacks » pour empêcher tout nouvel arrivage de migrants. Cette pratique, également utilisée par la Grèce et la Croatie, consiste de refouler les migrants avant même qu’ils ne posent pied sur l’île afin de les empêcher de demander l’asile.
🚨 #Chypre : les garde-côtes ont sommairement repoussé, abandonné, expulsé ou renvoyé + de 200 migrants & demandeurs d’asile en provenance du Liban sans leur donner la possibilité de déposer des demandes d’asile ⤵https://t.co/zTSgzSZPYx pic.twitter.com/30bW6KWS8d
— HRW en français (@hrw_fr) September 29, 2020