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Afrique du Sud. La présidente démissionnaire du Parlement officiellement inculpée pour corruption

La présidente démissionnaire de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, devrait être officiellement inculpée, mardi, pour blanchiment d’argent et sollicitation présumés.

Mapisa-Nqakula, politicienne chevronnée du Congrès national africain (ANC au pouvoir), est poursuivie pour 12 chefs d’accusation de corruption et d’un chef de blanchiment d’argent.

Les accusations portent sur l’époque où elle était ministre de la Défense, période pendant laquelle elle aurait sollicité et reçu des pots-de-vin d’un montant de 239.000 dollars (4,5 millions de rands) de la part d’un sous-traitant de la défense.

Mardi, l’État devrait signifier officiellement à la mise en cause un acte d’accusation qui contiendra les charges retenues contre elle, un résumé des événements et une liste des témoins de l’État.

La date de sa première comparution devant la Haute Cour devrait également être fixée ce mardi.

En avril dernier, elle a comparu devant le tribunal de première instance de Pretoria, après s’être remise à la police du Commissariat de Lyttelton à Tshwane.

Dans une déclaration au début du procès, le procureur principal a indiqué que «les accusations portées contre Mme Mapisa-Nqakula portent sur 12 chefs de corruption, en vertu de la Loi sur la prévention et la lutte contre les activités de corruption, et un pour blanchiment d’argent en vertu de la Loi sur la prévention du crime organisé».

Les accusations portées contre l’ancienne présidente du Parlement sud-africain auraient été formulées dans une déclaration sous serment soumise à la Direction des enquêtes par Nombasa Ntsondwa-Ndhlovu, le propriétaire de la compagnie «Umkhombe Marine».

Ntsondwa-Ndhlovu avait révélé dans son affidavit qu’elle avait donné des liasses d’argent à Mapisa-Mqakula à 10 reprises entre novembre 2016 et juillet 2019. L’entreprise de fret et de logistique aurait obtenu, en contrepartie, 210 millions de rands des appels d’offres des Forces de défense sud-africaines (SANDF) en 2019.

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