La mobilité féminine : une nouvelle dynamique migratoire

Cette thématique a été choisie par les Panafricaines comme une priorité dans la prise en charge des questions de l’immigration. Supervisé par Awa Meite Van Til, réalisatrice et militante malienne pour les droits des migrants, l’atelier a permis d’imaginer des solutions pour une meilleure prise en charge journalistique de la question la mobilité féminine.
Les femmes représentent aujourd’hui 48,8 % des plus de 258 millions de migrants dans le monde. Leur nombre dépasse même celui des hommes dans les pays développés, où elles constituent 51,5 % de la population migratoire, contre 45,6 % dans les pays en voie de développement.
La féminisation de la migration n’est donc plus une simple tendance. Apparue au début des années 1990, elle est devenue une réalité croissante en Afrique. Ainsi, la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement rapporte qu’en 2017, les femmes étaient 11,6 millions à migrer à l’intérieur du continent, contre 6,9 millions en 2000.
Supervisé par Awa Meite Van Til, réalisatrice et militante malienne pour les droits des migrants, cet atelier a permis d’imaginer des solutions pour une meilleure prise en charge journalistique de la question la mobilité féminine.
Il s’agit de sensibiliser des gouvernements et des populations, d’adopter une nouvelle façon de traiter l’information en donnant davantage la parole à la femme migrante, pour entendre son parcours et les difficultés qu’elle endure avec ses propres mots. Enfin, donner plus d’espace au traitement journalistique des questions liées à la migration.