Invasion de criquets en Afrique: l'ONU appelle à des mesures rapides
Alors que des criquets pèlerins envahissent l’Ethiopie, le Kenya et la Somalie, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) appelle à des mesures rapides. Détails.
L’Ethiopie, le Kenya et la Somali sont, depuis plusieurs semaines, envahis par d’immenses essaims de criquets pèlerins. Cette invasion a détruit des milliers d’hectares de terres et de végétations dans ces régions.
Dans un communiqué, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a appelé à prendre des mesures de contrôle urgentes dans ce qu’il appelle « l’une des pires infestations jamais connues par l’Ethiopie et la Somalie en 25 ans et la pire du genre pour le Kenya depuis 70 ans » tout en soulignant qu' »un petit essaim de criquets peut dévorer l’équivalent de nourriture pour 35 000 personnes en une seule journée. ».
Pour sa part, Antonio Guterres a rappelé que le « criquet pèlerin est extrêmement dangereux. Déclenchée par la crise climatique, cette invasion aggrave davantage la situation alarmante de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Est. »
Desert locusts are extremely dangerous. Triggered by the climate crisis, the outbreak is making the dire food security situation in East Africa even worse.@UNCERF and @FAO are providing resources and supporting efforts to help manage and contain the situation. https://t.co/bIPnuFzVgV
— António Guterres (@antonioguterres) January 30, 2020
Un fonds de 10 millions de dollars a été débloqué
Pour rappel, le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires des Nations Unies (CERF) a débloqué 10 millions de dollars la semaine dernière au profit de la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture afin de contribuer au renforcement de l’intervention contre les criquets pèlerins ravageurs en Afrique de l’Est.
Ce fonds permettra notamment de financer une augmentation des opérations de pulvérisation aérienne de pesticides qui, étant donné l’ampleur des essaims actuels, est le seul moyen efficace de réduire le nombre de criquets.