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Vidéo. La Journée mondiale de la vie sauvage célébrée ce 3 mars

Le monde célèbre aujourd’hui la Journée mondiale de la vie sauvage qui cette année a pour thème : « Forêts et moyens d’existence: préserver la planète et ses habitants :, afin de souligner le rôle des forêts, des espèces forestières et des services écosystémiques qui jouent un rôle central dans le maintien des moyens de subsistance de centaines de millions de personnes dans le monde, et en particulier des communautés autochtones et locales ayant des liens historiques avec les forêts et les zones adjacentes.

La liste du patrimoine mondial de l’UNESCO comprend de nombreuses zones forestières dans toutes les différentes zones climatiques (forêts boréales, forêts tempérées, forêts et terres boisées subtropicales, forêts tropicales, forêts de mangroves). D’une superficie allant de 18 hectares (Réserve naturelle de la vallée de Mai, Seychelles) à 5,8 millions d’hectares (Complexe de conservation de l’Amazonie centrale, Brésil), les sites forestiers du patrimoine mondial ont une superficie totale de plus de 75 millions d’hectares et représentent plus de 13 % desforêts protégées de catégorie I à IV de l’UICN.

 

 

En outre, la liste comprend des sites abritant les animaux forestiers les plus emblématiques du monde. Par exemple, la réserve de faune à okapis occupe environ un cinquième de la forêt d’Ituri, au nord-est de la République démocratique du Congo. Le bassin du fleuve Congo, dont la réserve et la forêt font partie (y compris le parc national de la Salonga, en République démocratique du Congo), est l’un des plus grands systèmes de drainage d’Afrique.

La réserve abrite des espèces menacées de primates et d’oiseaux et environ 5 000 des quelque 30 000 okapis qui survivent à l’état sauvage. Dans le sud-ouest de l’Ouganda, à la jonction des forêts de plaine et de montagne, la Forêt impénétrable de Bwindi couvre 32 000 ha et est connu pour son exceptionnelle biodiversité, et pour abriter  le dernier gorille de montagne au monde. Les sites de Bwindi, du parc national des Virunga et du parc national de Kahuzi-Biega abritent à eux trois la quasi-totalité de la population de gorilles de l’Est.

 

 

Les forêts, les espèces forestières et les moyens de subsistance qui en dépendent se trouvent actuellement au cœur des multiples crises planétaires auxquelles nous sommes confrontés, du changement climatique, de la déforestation (par exemple à la Réserve de gibier de Selous, en République-Unie de Tanzanie) à la perte de biodiversité et aux conséquences sanitaires, sociales et économiques de la pandémie COVID-19.

(UNESCO)

 

 

 

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